On ne pouvait quitter l’Inde sans vous parler des bons p’tits plats qu’on a dégustés. On dit « bons » car on a rarement été déçus par ce qu’on nous a servi.
L’Inde est pleine de saveurs. Les épices sont largement utilisées, les plats ne sont donc jamais fades. Mention spéciale au fameux chili c’est-à-dire le piment. Ils en mettent partout et… beaucoup (trop) ! Au moment de commander on demandait toujours « is it spicy ?». Même si la réponse était non, c’était souvent trop pimenté pour nos papilles françaises… Pour les indiens, manger relevé tuerait les bactéries et éviterait certaines maladies. Notre chamelier à Jaisalmer était fan de piment, il en mettait absolument partout, il nous a fait goûter son plat et… c’était immangeable ! Nos lèvres étaient en feu !
La nourriture indienne est essentiellement végétarienne. Ici c’est la vache qui rit parce qu’elle sait qu’elle ne finira pas dans une assiette. Il est néanmoins possible de commander des plats à base de poulet en sauce (et plus rarement de mouton), comme le butter chicken, le chai chicken ou le chicken tikka massala. Même au Mac do, tous les hamburgers sont à base de poulet pané.
Le repas « classique » qu’on commandait au restaurant se composait généralement d’un curry végétarien (sous forme de sauce épaisse ou de légumes revenus dans des épices) qu’on accompagne de riz blanc ou d’un pain (nan ou chapati).
Le thali est LE plat national. Il diffère en fonction des régions, mais garde à peu près la même base. Il est servi dans des plats en fer compartimentés et se compose de chapatis (fine galette de blé sans levain), de riz, de plusieurs curries et souvent de raita (yaourt) appréciable pour faire passer le piment 😊 C’est assez bon marché (autour de 120 rps soit moins de 2 euros) et ça tient bien à l’estomac, d’ailleurs il nous est arrivé de n’en prendre qu’un pour deux.
Les vendeurs de rue proposent souvent des samossas et d’autres sortes de fritures. C’est souvent pimenté. Comme nous avons été malades à cause de ça, on a eu du mal à réitérer l’expérience…
Côté dessert, on est loin des pâtisseries qui foisonnent dans nos boulangeries. On a pas vraiment goûté aux quelques spécialités qu’on a vues dans la rue (souvent sous forme de beignets frits) mais on a apprécié les fruits frais. En hiver, on retrouve ici des fruits plutôt familiers comme les pommes, l’ananas, les bananes, la papaye, le citron, l’orange et la grenade.
Et qu’est ce qu’on boit au pays de Gandhi ? Tout d’abord pas d’alcool (ça y est on a perdu la moitié de notre lectorat ^^), religion oblige. Dans certains restos ils servent des bières ou des alcools forts sur demande. La bouteille est parfois enveloppée dans du papier journal, la discrétion est de mise… Le thé reste la boisson la plus consommée et plus particulièrement le chaï, une spécialité bien d’ici à base de thé noir, de lait, d’épices et de sucre. C’est super bon ! Même Anaïs qui ne raffole pas du thé habituellement a réussi à le boire. Coca et Pepsi sont très bien implantés dans le pays (on est qu’à moitié étonnés). Ces dernières années Coca a du faire face à la polémique, des traces importantes d’insecticides ayant été relevées dans les échantillons de boissons. Bah oui, il faut bien tuer toutes les petites bêbêtes qui pullulent dans les usines ! A la vôtre ! Enfin, le lassi (fruit mixés dans du yaourt) et les jus de fruits frais restent une valeur sûre , on en a bu des litres !
Malgré toutes ces bonnes choses, on a perdu un peu de poids, merci entre autres à la tourista ! On pense bien à vous en cette période de fin d’année. A vous et… aux toasts au foie gras, au saumon fumé et au champagne que vous allez sans doute bientôt déguster…
2 thoughts on “Spicy or not spicy ?”