Si la Nouvelle Calédonie figure sur la liste des pays de ce Tour du Monde c’est surtout parce qu’on voulait voir en vrai la célèbre île des Pins surnommée « l’île la plus proche du Paradis », rien que ça !
1er jour et 1ère claque visuelle
Après 2h30 de bateau, nous arrivons en fin de matinée à l’île des Pins. Depuis le ponton du port, nous apercevons nos premiers poissons et une seiche.
Nous allons passer 4 jours sur cette petite île en compagnie d’Eva et Lucas, du blog Ici et là, que nous avions rencontré à Lifou. C’est vraiment chouette de voyager à 4 !
Nous plantons notre tente au camping Nataiwatch, dans la baie de Kanuméra. La plage est à 100 mètres, c’est beau, c’est très très beau. Le rocher, qui abrite en son pourtour plein de poissons, est sacré pour les kanaks. Il ne faut surtout pas monter dessus.
Nico se joint à Eva et Lucas pour une petite promenade sur les hauteurs. L’ascension du pic Ngā (262 m) s’avère physique mais l’effort est récompensé par une vue imprenable sur l’île.
Des milliers de pins colonaires, reconnaissables à leur forme en colonne, bordent les baies.
Anaïs découvre la baie de Kuto qui jouxte la baie de Kanuméra. L’ambiance cocotiers – eau turquoise est au rdv mais c’est un peu plus touristique. Le décalage avec Lifou est assez frappant : on croise deux fois plus de touristes que de locaux !
Découverte de l’île
Ce matin le ciel est chargé de gros nuages noirs, il pleut. 😕 On n’imaginait pas qu’il puisse faire moche dans ces îles. C’est un peu la déception…
Vers midi le ciel se dégage enfin. C’est parti pour une escapade en vélo avec nos compères !
Nous faisons un premier arrêt à la baie de Saint Joseph et à la baie de Saint Maurice.
Nos mollets sont bien échauffés, on décide donc de pousser jusqu’à « la piscine naturelle », à l’est de l’île. Ça monte et ça descend. Le dernier kilomètre nous achève, on est soulagé d’arriver !
Nous longeons une petite rivière et débouchons sur un grand bassin d’eau entouré de pins et séparé de l’océan par des gros rochers. Waouh !
Le peu de monde en cette fin de journée nous permet d’en profiter à fond. Il y a une grande concentration de poissons et la visibilité est parfaite.
Le retour par l’intérieur des terres est moins difficile que ce qu’on craignait mais on finit quand même la route à la frontale (et après plus de 40 km tout de même !)
Le lendemain nous partons à la découverte des vestiges du bagne accompagné d’un nouveau compagnon de route canin. De 1872 à 1880, 3000 communards de Paris et des berbères algériens ont été emprisonnés dans ce centre pénitentiaire.
Il ne reste plus grand chose des bâtiments de l’époque mais les barreaux aux fenêtres, les vestiges des cellules et la végétation grimpante le long des murs gris dégagent une atmosphère très triste.
Des gorgones !
Depuis la Thaïlande nous n’avons pas eu l’occasion de plonger. Il est temps de s’y remettre ! Nous sommes super bien accueillis à « Kunié plongée », le seul petit club de l’île. Nous plongeons à Kasmira et dans la vallée des Gorgones, rien que les noms donnent envie de se mettre à l’eau !
Nous avons pu y observer notamment : des gros serpents de mer, des kasmiras, une raie éventail, des nudibranches, une murène à ruban bleu, une lime électrique, un poisson pierre et des centaines de poissons tropicaux multicolores. Merci à Aurélie, notre compère plongeuse, pour les superbes photos 😊
L’hippocampe pygmée est une espèce assez rare. On les imaginait assez grosses, elles font en réalité la taille d’un ongle (les petites tâches rouges sur la photo) !
L’architecture du site de la vallée des gorgones est fantastique ! Nous passons dans un tunnel et observons les écrevisses qui se cachent dans le plafond.
Les gorgones en elles-mêmes sont superbes.
Même si Nico a un peu galéré avec le froid (eau à 22°C), cela reste une de nos plus belles plongées !
Il est temps de dire au revoir à nos amis Eva et Lucas, un moment difficile mais on sait que pour tous les 4 de nouvelles et belles aventures nous attendent.
Après un bref retour sur Nouméa (voir l’article sur la Grande Terre), nous nous envolons vers une île exotique : Tahiti ! Mmmm on sent les effluves de Monoï d’ici…
2 thoughts on “Du Pin au menu”