Kaikoura restera une étape marquante de notre séjour en Nouvelle Zélande, certainement la plus belle. Amoureux des animaux, cet article devrait vous plaire…
Des colonies en vacances
Cette nuit, nous avons entendu des bruits bizarres autour du van. Nous sommes en bord de mer, à une vingtaine de kilomètres de la petite ville de Kaikoura. En ouvrant la porte, on identifie tout de suite l’origine du raffut : une colonie d’otaries à fourrure se prélassent sur les rochers !
On les observe pendant près d’1h. Il y a des gros mâles, beaucoup de femelles et des petits.
Ils grognent et soufflent quand on approche trop près. Le plus drôle c’est quand ils éternuent.
En repartant on en voit carrément sur le bord de la route en train de dormir ! En fait la côte en est envahie.
En bord de route, il existe un petit lieu préservé, la Ohau Waterfall. Après quelques minutes de marches, on atteint une toute petite cascade entourée de bassins. Et qu’est ce qu’on y voit ? Une dizaine de bébés otaries qui s’amusent et se chamaillent. Ils nagent super vite et sautent gracieusement. C’est miiiiignooonnn…
Les bébés apprennent à nager dans ce lieu, à l’abri des prédateurs, pendant que les parents cherchent de la nourriture. C’est une réelle chance de pouvoir les observer de si près.
Après un passage en ville, nous nous rendons sur la péninsule, à Point Kean. Sur le parking les otaries ne semblent pas perturbées par l’arrivée des touristes. Elles traversent au milieu des voitures et se dorent la pilule sur les chemins balisés.
La petite marche de 2h autour de la péninsule nous permet d’admirer la côte et les falaises. Il est possible d’apercevoir les baleines au loin mais elles ne semblent pas être dans le coin aujourd’hui.
119 otaries se sont cachées dans cette image, sauras-tu les retrouver… ?
Un gros lion de mer se cache dans cette image, sauras-tu le retrouver… ? 😀
Une journée inoubliable
Aujourd’hui nous sommes le 3 juillet 2016. Une date symbolique pour nous puisque nous fêtons nos 12 ans d’amour ! Notre cadeau cette année est unique : une excursion pour nager avec les dauphins. Nous sommes excités comme des petites puces ! On n’est pas assuré de les voir mais on croit en nos bonnes étoiles…
Le trajet en bateau vaut déjà à lui seul le déplacement. Des oiseaux suivent le sillage du bateau sur fond de montagnes enneigées, sous un magnifique soleil.
Tout à coup, le capitaine annonce des baleines en vue, au loin. On perçoit leur dos et leur queue. C’est un instant émouvant.
Peu après, les dauphins Dusky font leur apparition. C’est le moment de se jeter à l’eau ! On enfile les combis, les cagoules et les chaussons et au bip sonore on plonge. L’eau est glaciale mais on oublie vite ce désagrément dès que l’on voit nos premiers dauphins.
Ils sont très curieux, tournent autour de nous et se penchent de côté pour nous observer.
La consigne qui nous a été donnée est de chanter et de bouger pour les attirer. Nico se lance dans une composition très personnelle et Anaïs chante la Marseillaise et star wars ! On ne vous raconte pas la cacophonie à la surface…
Nous faisons 3 plongées comme celle-ci. A chaque fois c’est un vrai ballet de dauphins sous l’eau.
Il est interdit de les toucher mais ils passent vraiment très près.
La magie aurait pu s’arrêter là… mais non ! Quand nous remontons (frigorifiés) sur le bateau on nous annonce que les baleines approchent. Pendant une demi heure nous allons observer 5 à 6 baleines (des Humpback whales (baleines à bosse) et une Sperm whales (grand cachalot)) entourées de dauphins. Anaïs en a les larmes aux yeux, c’est un rêve qui se réalise.
Le staff de la compagnie prend autant de photos que nous. Notre accompagnatrice nous dira au retour que c’est une des plus belles sorties qu’elle ait faite depuis 10 ans qu’elle bosse ici. On a vraiment eu beaucoup de chance (merci à nos bonnes étoiles…).
Un vomissement plus tard nous revoilà sur la terre ferme. On déguste un plat de poissons et de fruits de mer dans une petite gargote où nous rencontrons Manu et Sara, les « une minute sur le monde ». Nous les avions rencontré à Paris, à un apéro voyageur, avant de partir. Coup de chance que Manu soit physionomiste et qu’ils nous ait reconnu malgré nos bonnets ! On passe une partie de l’aprèm ensemble. Un ferry nous attend demain matin, on doit donc les quitter à regret…
On se souviendra longtemps de cet anniversaire de dingue. C’est pour ce genre de journée que nous sommes repartis. La vie peut réserver de belles surprises… malgré tout…
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