Notre périple cinghalais étant maintenant terminé, voici l’heure du bilan. Itinéraire, dépenses, impressions, conseils, on vous résume tout ici !
Notre itinéraire
Nous sommes restés 28 jours au pays de Ceylan (du 16 décembre au 13 janvier). Pour rappel, voici le parcours que nous avons effectué : Negombo > Anuradhapura <> Mihintale > Polonnaruwa > Sigiriya <> Dambulla > Kandy > Nuwara Eliya > Pic d’Adam > Ella > Tissamaharama > Tangalle > Polhena > Galle
Le Sri Lanka en quelques chiffres
1 taxi 6 tuk-tuk 4 trains 20 bus 2 vélos 1 scooter 2 planches de surf
2 gros rhumes (merci la clim’ à la sortie de l’aéroport)
1 craquage chez Pizza Hut
14 guesthouses (dont une seule vraiment pourrie)
3 bières (youhouuuu c’est la fête !)
300 moustiques pulvérisés (approximativement…)
Plus de 1000 photos
1 objet perdu (sangle du reflex 🙁 )
Budget
Nous avons dépensé au total 221 900 Rs soit environ 1420 € (1 € ≈ 156 Rs). Cela représente donc une moyenne de 25,40 € par jour et par personne soit dans la fourchette haute du budget prévu initialement (23,7 € – 27 €). Les impondérables (visas, hôtels, repas, transports) nous ont coûtés en moyenne 18,3 € par jour et par personne.
La chambre la plus chère nous a coûté 7250 rps à Negombo (il était très tard…) et la moins chère, 1500 rps à Tissamaharama.
Nourriture
Le menu est assez restreint. Nous avons oscillé entre noodles, fried rice, rice and curry (qui est le plat national), kottus et rotis (sorte de crêpes salée ou sucrée). En général les portions sont généreuses et le prix très abordable (environ 4-5 € pour deux par repas). Nico est tombé amoureux du kottu, qui est un rôti hachée agrémenté de légumes, d’œufs, éventuellement de viande ou de poisson et d’une sauce secrète.
Côté dessert, nous avons apprécié les fruits achetés dans les petites gargotes.
On ne saurait que trop vous conseiller les jus de fruit frais, en général excellents ! En décembre, nous avions le choix entre ananas, papaye, mangue et banane.
Impressions personnelles
Ce qu’on a adoré :
– Le sourire de tous les cinghalais
– Du vert, du vert et encore du vert, c’est vert partout !
– Le thé (pour Nico)
– La pizza du nouvel an
– Notre journée de vélo à Anuradhapura
– La semaine de farniente à Polhena avec nos amis autrichiens
– Le Kottu (Nico en a mangé une tonne !)
– Le massage après le pic d’Adam, trop bien !
Ce qu’on a moins aimé :
– Bien qu’on s’y soit habitué, le côté Sébastien Loeb des chauffeurs de bus nous a plus d’une fois fait peur. Petite pensée d’ailleurs pour le chien qui ne s’en est pas remis…
– Le prix d’entrée des sites historiques, merci l’UNESCO…
– Le thé (pour Anaïs)
– La pluie dans les montagnes
– Le manque de diversité dans la nourriture (en tout cas pour notre budget)
– Les moustiques !
Anaïs :
Je ne connaissais le Sri Lanka qu’au travers de quelques photos aperçues dans le magazine Géo et dans quelques blogs, autant dire pas grand-chose. Quelle surprise, quelle claque nous nous sommes prise ! après l’Inde grouillante et poussiéreuse, quel décalage de se retrouver sur une plage bordée de cocotiers ! c’est le premier atout de ce pays : les paysages et leur diversité. Il y en a pur tous les gouts : mer, montagnes, plaines, rizières, plantations de thé. Le point commun à tous ces lieus : la nature y est toujours luxuriante. Son deuxième atout est sans nul doute sa population. Les gens sont cools et ont toujours le sourire. Il y a toujours eu quelqu’un pour nous aider à trouver notre bus ou l’adresse d’une guesthouse. No stress. Enfin, c’est un pays qui reste bon marché et facile à voyager. Les distances entre les villes sont généralement courtes et il y a toujours un bus qui va dans la direction recherchée. En résumé c’est un véritable coup de cœur et j’espère pouvoir y retourner dans le futur pour explorer des endroits un peu moins touristiques.
Nico :
C’est simple, le Sri Lanka j’ai adoré ! Je pense qu’il faudrait être vraiment difficile pour penser le contraire et Anaïs a très bien résumé notre sentiment à tous les deux. Après l’Inde du Nord, le contraste a été saisissant ! J’ai vraiment pris conscience en arrivant à Negombo que j’étais usé physiquement et mentalement. Par ailleurs il m’a fallu deux trois jours pour m’acclimater à ce nouveau pays, reconstruire des repères et être un peu moins sur la défensive qu’en Inde. Je ne dirai cependant pas que le Sri Lanka est un pays où il est « très » facile de voyager. Cela reste assez folklorique de prendre le bus ou le train bondé. ! Les cinghalais sont tellement gentils, souriants et accueillants que cela donne la banane et la patate. Côté photo en revanche, ils sont moins évidents à photographier que les Indiens car ils ont une timidité et une réserve naturelle qui maintient une certaine distance, il m’a donc fallu aller les chercher un peu plus.
Si c’était à refaire
Nous ne changerions pas grand-chose, si ce n’est peut-être de commencer le Triangle Culturel par Kandy pour pouvoir notamment prendre le train Colombo-Kandy qui paraît-il est super. On tenterait peut-être un autre parc que celui de Yala, sans garantie qu’il y ait moins de touristes.
Petits conseils aux futurs voyageurs
– Pour avoir eu des mauvais retours sur Colombo, on vous conseille d’aller directement à Negombo à l’arrivée dans le pays. En plus c’est juste à côté.
– N’hésitez pas à négocier le prix des chambres d’hôtel même en haute saison. Pas forcément besoin de bouquer à l’avance, il y aura toujours une guesthouse pour vous loger. Contre les moustiques, les chambres sont en général équipées d’une moustiquaire, la nôtre ne nous a donc pas été utile.
– Si vous le pouvez, choisissez bien votre place dans le bus : repérez où sont enceintes et fuyez-les ! Si vous êtes debout, accrochez-vous bien ! Pour le ticket, essayer de savoir l’ordre de grandeur du prix avant de monter, sinon cela peut arriver que le contrôleur vous fasse payer bien plus cher qu’un local.
– On peut prendre le bus n’importe où et pas forcément dans les gares routières. Il suffit de se poster au bord de la route et de faire signe au chauffeur.
– Les housses de sac à dos peuvent s’avérer très utiles surtout quand les sacs sont mis en soute. La meilleure place reste encore à côté du chauffeur.
– Pour les budgets serrés, la 3ème classe dans le train est tout à fait honorable si vous trouvez une place assise. Pensez à bien conserver votre ticket pour la sortie.
On continue l’aventure au Myanmar !